Haïkus, In memoriam

Arbres mémoire

Quatre haikus.

Ecrits en marchant avec

Compostelle Cordoue.

 

Devant le pêcher

Que mon père avait planté

Enfant je rêvais.

 

Deux cents ans après

Le chêne de la liberté

Que j’aim’ méditer.

 

Quatre mille ans passés

Jérusalem racontée

Par un olivier.

 

Des arbres plantés

Pour chacun de mes enfants

J’ai perdu la trace.

 

Malvières 23 juillet – Lyon 27 juillet 20230

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