Sur le fil

Ecologie politique et économie politique sont dans le même bateau (à propos de la démission de Nicolas Hulot)

Je connais une planète où il y a un Monsieur cramoisi. Il n’a jamais respiré une fleur. Il n’a jamais regardé une étoile. Il n’a jamais aimé personne. Il n’a jamais rien fait d’autre que des additions. Et toute la journée il répète comme toi : « Je suis un homme sérieux ! Je suis un homme sérieux ! » et ça le fait gonfler d’orgueil. Mais ce n’est pas un homme, c’est un champignon! ».

(Le petit prince, s’adressant probablement par anticipation aux « budgétaires de tout poil » à qui je dédie cette citation)

La démission de Nicolas Hulot, à la sortie d’un été catastrophique pour la planète, a eu un effet de choc qui sera peut-être salutaire pour la prise en compte de l’impératif écologique par les politiques publiques en France, comme en Europe et au niveau mondial.

Car ce que finalement regrette Nicolas Hulot, et ce que lui ont souvent reproché aussi ses amis écolo, c’est d’avoir un peu systématiquement perdu les arbitrages gouvernementaux. Mais finalement, si l’on met de côté le prestige du personnage et le caractère spectaculaire et tout à la fois soudain et attendu de sa décision, qui ont contribué l’un et l’autre au soufflet médiatique, on a quand même l’impression d’avoir déjà vécu, et pas en rêve, la même histoire à de très nombreuses reprises. L’impression que les ministres de l’écologie, ou de l’environnement, de quelque obédience politique qu’ils soient, depuis que Robert Poujade, premier titulaire du poste, l’avait qualifié de « ministère de l’impossible », perdent un peu systématiquement la plupart des arbitrages, au profit d’autres préoccupations que celles de l’avenir de la planète. Pour l’essentiel des préoccupations « économiques », celles des gens sérieux, ceux qui comptent, et donc qui comptent,  face à ces doux rêveurs, ces poètes,  ces conteurs, qui content eux, que sont les défenseurs de l’environnement, et qui n’ont pas réussi à faire de l’écologie politique une discipline « sérieuse » : au moment d’écrire ces lignes, je me souviens des sourires entendus et goguenards des gens sérieux voyant René Dumont boire longuement son verre d’eau au cours de la campagne des présidentielles de 1974 pour alerter sur le caractère limité de la ressource aqueuse. Et pourtant ….

Ecologie politique et économie politique sont dans le même bateau 

A propos de la démission de Nicolas Hulot

C’est vrai que l’art du politique, c’est souvent celui d’accommoder les contraires (c’est le fameux « en même temps »), et que, comme l’a souligné Benjamin Grivaux, tous les camps ont chacun leurs contradictions, que le génie de la langue française permet de concilier tant qu’on est dans le discours, mais qu’il faut bien gérer quand on est en responsabilité. Et quand il faut choisir, et « gouverner c’est choisir », y compris choisir un compromis entre deux exigences contradictoires, cela s’appelle un arbitrage ; un arbitrage normalement fait à Matignon, depuis que Léon Blum en a formalisé la pratique quand il était président du conseil du gouvernement de Front populaire. En fait, même rendu à Matignon, la plupart des arbitrages le sont, et de plus en plus, au regard de la politique économique conduite, qu’elle soit libérale aujourd’hui, ou keynésienne hier, et donc à Bercy sur la base des outils de pilotage économique dont nous nous sommes dotés depuis près de soixante-dix ans, avec comme clé de voute de cet outillage le fameux PIB censé mesurer la production et donc la croissance.

Or ces outils ne peuvent que produire des arbitrages défavorables à une politique écologique. C’est le cas notamment pour le PIB, quand les externalités négatives, notamment les coûts pour l’environnement, le font augmenter et donc contribuent à la croissance, alors que les externalités positives (par exemple la contribution, essentielle, des abeilles à l’agriculture au travers de la pollinisation) ne sont pas, elles, comptabilisées. C’est le cas aussi de la fiscalité écologique, qui n’est que l’application du  principe « pollueur-payeur », et qui est la seule vraie façon, dans une économie de marché, d’obliger les acteurs à intégrer dans leur calcul économique les coûts écologiques, mais qui se heurte au dogme de la limite supposée atteinte pour les prélèvements obligatoires. C’est le cas enfin pour l’investissement, qu’il soit public ou privé, dont la rentabilité est mesurée uniquement en terme monétaire, quand ce n’est pas strictement financier.

Mais si l’on veut aller plus loin que cette critique, hélas classique, notamment pour le PIB, il faut sortir de la fascination qu’exerce sur les économistes les modéles économique actuels, non pour rejeter toute idée de modélisation, de mesure et de calcul économique (l’économie, cette « science lugubre », repose principalement, et depuis les physiocrates, sur le calcul économique, a fortiori quand elle se donne pour objectif de conseiller le prince sur les politiques publiques à conduire, et l’ingénieur que je reste y est attaché), mais pour voir comment on peut améliorer le(s) modèle(s), mieux mesurer et donc faire des calculs plus pertinents.

Même s’il combinent des jeux d’équations multiples, que seuls les spécialistes arrivent à comprendre, les prévisions économiques reposent sur des modéles en réalité assez simplistes, qui mettent en relation mathématiques, sur des bases statistiques, des concepts flous, comme l’emploi, le chômage, ou l’inflation, le plus incertain étant probablement la croissance, avec son support chiffré, le fameux PIB. Des équations qui en fait reposent sur des corrélations, comme disent les statisticiens, qui s’appuient elles sur l’observation du passé, et qui n’ont, le plus souvent, que l’apparence de relations de causes à effets, et n’ont d’ailleurs qu’une capacité prédictive limitée : la société ne se laisse pas facilement mettre en équation, et l’économie n’est qu’une modélisation, très simplifiée en réalité, des comportements sociaux dans le domaine, il est vrai essentiel pour l’existence matérielle, de la production et des échanges.

En terme politique ces projections sont retracées dans le rapport économique et financier, document central du projet de loi de finances (PLF) -comme d’ailleurs du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS)- auquel il est annexé, comme prévu par l’article 50 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), qu’il est toujours utile de relire : « Est joint au projet de loi de finances de l’année un rapport sur la situation et les perspectives économiques, sociales et financières de la nation. Il comprend notamment la présentation des hypothèses, des méthodes et des résultats des projections sur la base desquelles est établi le projet de loi de finances de l’année. Il présente et explicite les perspectives d’évolution, pour au moins les quatre années suivant celle du dépôt du projet de loi de finances, des recettes, des dépenses et du solde de l’ensemble des administrations publiques détaillées par sous-secteurs et exprimées selon les conventions de la comptabilité nationale, au regard des engagements européens de la France, ainsi que, le cas échéant, des recommandations adressées à elle sur le fondement du traité instituant la Communauté européenne. ». On voit à l’importance du débat sur les 0,2 points de croissance qui manqueraient pour atteindre les presque 2% attendus en 2017 et 2018, l’importance des prévisions, projections et anticipations  sur ce point pour les politiques publiques, surtout dans un contexte où la maîtrise des finances publiques et la baisse des prélèvements obligatoires est devenue l’ultima ratio du pilotage des politiques publiques.

Certes pour corriger cela, à l’initiative d’Eva Sas, avait été prévu un autre rapport « sur les nouveaux indicateurs de richesse », mais ce rapport n’est pas, contrairement au rapport économique et financier, celui des « gens sérieux », prévu en amont de la présentation de la loi de finances, et après avoir été publié en octobre pour ses deux premières éditions, en 2015 et 2016, il n’a été publié qu’en février … 2018 pour celui de 2017. Surtout, il s’agit d’indicateurs de richesse (dix au total) de nature qualitative, et non d’un agrégat, comme le PIB, susceptible d’être intégré dans du calcul économique comme dans des prévisions ou des projections.

Il devient donc urgent, si l’on veut intégrer les enjeux environnementaux dans la décision économique, de refondre complétement la comptabilité nationale autour de trois idées, qui d’ailleurs, pour les deux premières, étaient (un peu)esquissées dans les conclusions du rapport Stiglitz-Sen Fitoussi (rapport de la Commission sur la mesure des performances économiques et du progrès social), dont on a oublié, et pour cause, de célébrer le 10ème anniversaire en ce début d’année. Dix ans déjà, pour ne rien en faire !

La première c’est de comptabiliser autrement la richesse produite : c’est la question, centrale, du PIB. Bien sûr, on va me soupçonner de vouloir casser le thermomètre. Mais non, justement : car aujourd’hui ce thermomètre mesure des tas de choses, des carottes et des navets, des pommes, des poires, et peut-être même des scoubidous, enfin des tas de choses plus sérieuses les unes que les autres, des biens agricoles, industriels et des services, sauf, justement, l’augmentation de la température. Il ne faut pas casser le thermomètre, mais le changer et pour cela arrêter d’enregistrer en positif les « productions » négatives pour la planète, ou plutôt, parceque c’est plus simple, déduire du PIB tel qu’il est calculé aujourd’hui la consommation nette de facteurs environnementaux de production, c’est à dire la destruction de ressources environnementales qui ne seront pas renouvelées. Cela permettra d’éviter de voir arriver chaque année un peu plus tôt, le fameux « jour du dépassement », sans que cette donnée essentielle soit intégrée dans notre représentation chiffrée de la richesse. La croissance de PIN, produit intérieur net, pourra alors être réellement considérée comme une « croissance verte ». Et, si je n’avais pas une allergie aux jeux d’argents,  je serais prés à parier que calculée ainsi la croissance d’aujourd’hui est négative, car alimentée avec la dilapidation de notre patrimoine environnemental. Et j’ai aussi la conviction qu’une fois ce nouvel agrégat construit, on trouvera autant de corrélations positives qu’avec l’actuelle mesure de la croissance, avec d’autres données notamment avec l’emploi, qui est la préoccupation principale de nos concitoyens, car la croissance verte, qui devra évidemment intégrer un objectif de productivité (il ne s’agit pas de revenir au moyen âge), aura au demeurant un fort contenu en emploi.

La deuxième c’est de mettre en place une comptabilité de patrimoine, en tout cas du patrimoine environnemental, notamment pour mesurer ce que Pascal Canfin appelait ce matin sur France Inter, la dette écologique, et de la traiter à l’égal de la dette financière. C’est cette comptabilité de patrimoine qui permettra de mesurer la consommation nette de facteurs de production environnementaux, ceux qu’aujourd’hui la nature et l’action cumulée des homo sapiens depuis la révolution néolithique (comme l’élevage des abeilles, mais aussi l’humus des sols sur lequel repose une grande partie de leur fertilité) mets gratuitement à notre disposition.

La troisième c’est d’intégrer dans les arbitrages budgétaires la dimension d’investissement environnementale (au même titre que la dimension sociale, avec l’investissement social) de la dépense publique, en s’appuyant sur des méthodes d’évaluation qui permette de mesurer son rendement environnemental : qu’on me comprenne bien, il ne s’agit pas de distinguer les dépenses d’investissement qui pourraient être financées par la dette, des dépenses de consommation, mais de mesurer, pour chaque dépense  sa contribution à l’investissement environnemental : ce qui suppose, comme nous l’avons montré avec France Stratégie pour l’investissement social, un considérable effort d’évaluation « par les preuves ».

Bien sûr on rétorquera que tout cela va prendre du temps, des années, et qu’on n’a pas le temps. Au contraire, en matière d’outil de pilotage économique, on peut tergiverser longtemps, mais ce n’est qu’en faisant qu’on se met réellement à faire, et dix ans après le rapport Stiglitz et alii, il serait temps de s’y mettre si l’on veut disposer des outils de pilotage de la transition écologique, comme cela reste l’ambition du gouvernement. Et en attendant de trouver les moyens d’une transition, économique, entre le vieux monde du PIB d’hier et la nouvelle frontière du PIN, produit intérieur net, de demain.

 

Paris, le 30 août 2018

 

Post-scriptum 

J’ai voulu mettre ce billet sous une citation du Petit prince, car ce débat me paraît justement une bonne illustration de la tension nécessaire entre l’éthique de conviction, celle des militants, de la parole tribunicienne, et de l’éthique de responsabilité, celle des « gens sérieux », celle de la parole supposée performative, celle qui conduit à chiffrer, non pour les opposer, mais pour qu’elles s’alimentent l’une l’autre.

Addendum

En écoutant Gael Giraud sur France-culture ce matin sur le sujet, il m’est venu l’idée d’appeler le nouvel agrégat, produit intérieur net (PIN), net de la consommation de facteurs de production environnementaux. Ce qui permettrait de suivre les deux séries en parallèles, et de reconstituer, même de façon approximative, le produit intérieur net pour le passé, au moins récent.

Paris, le 1er septembre 2018

2 commentaires

  • Bonjour Daniel,
    C’est un article très intéressant, et à mon avis il pointe les vrais problèmes et propose des solutions pertinente, néanmois sous ma casquette de brasseur/économiste (je ne me suis jamais vraiment « servi » du diplôme donc disons que je suis un néophyte éclairé) j’ai quelques commentaires.

    Pour commencer, un point de détail mais auquel je tiens. Nos amis les abeilles ! Elles sont chouettes parcequ’elles polinisent et aussi surtout parcequ’elles font du miel. Du coup, dans tous les articles elles tirent à elles la couverture et on en oublie qu’il existe d’autres insctes. Eux aussi sont décimés, et à elles seules les abeilles ne pourrait pas faire grand chose. Je pense donc qu’il est important de parler d’abord d’insectes, ce qui permet aussi de souligner l’effondrement de la biodiversité dans son ensemble. Même si je reconnais que « les abeilles », c’est plus parlant que le Grand Capricorne.

    Pour l’économie je pense qu’il faut distinguer les économistes qui se perdent dans des équations basées sur des théories bancales de ceux qui considèrent l’économie comme une science humaine avant tout. Mais effectivement, l’économie dominante s’accroche à ses modèles alors que ceux-ci ont depuis longtemps montrés leurs limites.

    Je pense que le PIB est un indicateur horrible. Le dogme des 2 points de croissance une folie. Il est urgent de se débarasser des deux ! L’idée d’un PIN paraît séduisante mais je ne pense pas qu’elle soit adaptée. Quand on voit le Dieselgate et ses suites, on comprends que les différents lobbys auront tôt fait bidouiller l’indicateur à leur manière pour limiter l’intégration des facteurs environementaux. Par ailleurs, ça reviendrait en quelque sorte à monétiser certains bien écologiques qui à mon avis sont inestimables. On pourrait se retrouver à avoir une industrie hyper poluante mais fabriquant des biens ou services à très haute valeur ajoutée qui aurait un bilan « positif » en terme de PIN.
    Enfin je suis en désaccord sur l’idée d’une sorte de révolution écolo qui créerait de l’emploi à travers une « croissance verte ». Keynes pensait qu’en 2030 on travaillerait 15 heures par semaine. On dit qu’il a tord. Je dirais plutôt qu’il n’avait pas imaginé à quelle point nous étions aveugles. Espérer créer de l’emploi à travers la croissance verte n’est pas – me semble-t-il – une solution crédible ou souhaitable. En revanche une meilleure répartition des richesses et un changement radical des modes de consomation pourrait permettre à bien plus de monde de trouver un emploi.

    Mais pour conclure, je pense très sincèrement qu’on est foutu. Pour Warren Buffett il y’a une lutte des classes et les riches l’ont gagné. Le problème c’est que le scénario est pire qu’une victoire à la Phyrrhus. Le monde politique est incapable de prendre les décisions nécessaire à la survie de l’humanité, et les institutions sont à ce point vérouillées qu’il est inenvisageable de changer les choses de l’intérieur. Renverser le pouvoir est une folie ou une utopie (au choix, de toute façon entre les moyens de répression et les moyens de surveillance ça n’arrivera pas). Est-ce à dire qu’il ne reste qu’à se résigner ? Certainement pas ! Il reste à se battre contre l’ineluctable catastrophe en essayant de trouver des solutions et en espérant un miracle.

    • Je suis pessimiste par l’intelligence, mais optimiste par la volonté.
      Merci Romain, pour ton long commentaire, auquel j’ai mis un peu de temps à répondre. J’ai mis en exergue cette citation de Gramsci, car, pour aller directement à ta conclusion, je te trouve très pessimiste, et, de ce fait, peut-être un peu défaitiste, et pour ma part je ne crois pas trop au miracle, sauf celui de la volonté des hommes à aller contre le cours des choses qu’ils ont générées. Certes, il y a de nombreux éléments qui laissent à penser que les choses ne changeront pas, et c’est d’ailleurs le point de départ de mon papier -« Pourquoi les écologistes perdent (presque) toujours les arbitrages ? »-, mais il y a aussi des motifs d’espoir, le dernier en date étant le succès de la marche pour le climat. De ce point de vue la démission de Nicolas Hulot n’aura pas été inutile.
      Pour ma part je crois qu’on peut faire changer les décisions publiques ; il y a à cela deux conditions : d’une part l’existence d’une pression démocratique et c’est pour cela que le mouvement suscité par l’événement Hulot est important ; d’autre part la mise en place d’outils qui permettent de transformer ces aspirations en politique publique, et c’est le sens de mon papier. Bien sûr je ne sous estime pas l’importance forces contraires, notamment des lobbys, et des rapports de force à mettre en place, justement sur ce deux terrains.
      Pour ce qui concerne la biodiversité je ne sous estime pas le rôle de l’ensemble des insectes, ni des autres espèces animales (je suis inquiet de la diminution de la population des oiseaux, notamment), ou végétales aujourd’hui menacées, mais l’agronome que je suis resté sais que les abeilles jouent un rôle essentiel dans la pollinisation des plantes domestiques, mais que leur production n’est valorisée économiquement que dans la production de miel, alors que ce n’est d’une certaine façon qu’un sous produit de leur production principale. Et je suis atterré de voir que certains imaginent les remplacer un jour par des mini-drones qui feraient le même « travail » qu’elle : à supposer que cette utopie technocratique soit réalisable, ce dont je doute, le PIB, tel qu’il est actuellement calculé, augmenterait de façon considérable (ce serait un nouveau débouché pour l’industrie), alors que la contribution actuelle des abeilles n’a pas de valeur ; c’est une bonne illustration des aberrations auxquelles il conduit.
      De ce point de vue, le Produit intérieur net n’est qu’un outil, qui corrigera les aberrations les plus criantes du mode de calcul actuel mais ne résoudra pas tous les problèmes, donc pour mesurer une croissance plus verte, dont j’espère aussi qu’elle soit plus égalitaire (ce que ni le PIB aujourd’hui, ni le PIN demain ne mesurent, mais il y a d’autres indicateurs pour cela), et qui pourrait aussi générer d’autres emplois que ceux qui sont valorisés aujourd’hui, mais aussi contribuer à diminuer le temps consacré aux activités productives.

      Je te remercie à nouveau pour ces échanges stimulants qui contribuent ainsi à notre réflexion collective.

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