Bref !

Franchises ou accises, il faut choisir

Économies sur les médicaments et les consultations médicales : des solutions de facilité, tel est le titre de l’édito d’Olivier Auguste dans Le Parisien de ce jour, ouvrant un dossier sur les pistes d’économies envisagées par le gouvernement sur la santé ; en écho à ma brève du début du mois « Et on reparle des franchises ou « éloge de la paresse » intellectuelle dans la maîtrise des dépenses de santé. »

Je ne vais pas reprendre ici tout le mal que je pense de cette méthodes de « maîtrise des dépenses de santé » qui ne maîtrise rien mais revient, sous le fallacieux prétexte de la responsabilisation, à la vieille mauvaise méthode des déremboursements qu’on espérait voir abandonnée.

Intéressant en revanche le parallèle entre cette hypothèse de franchise et le rejet a priori de taxer davantage les boissons alcoolisées, dont on connaît l’impact de l’usage sur la santé et donc sur les dépenses, et alors que cette augmentation des accises et donc de leur prix répond à la fois à une logique économique (internaliser les externalités négatives) et à un impératif de prévention par son impact sur la consommation (comme on l’a vu avec le tabac).

Un rejet de la part du gouvernement, « voire (de) plus haut », qui l’avait également conduit à ne pas faire du « dry january » une campagne officielle de santé publique.

Paris, Croulebarbe, le 20 août 2023

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