Bref !, Sur le fil

« Je n’ai pas menti, c’est la réalité qui m’a donné tort » ou « Qu’est-ce que la vérité ? » (suite)

« Je n’ai pas menti, c’est la réalité qui m’a donné tort. » a déclaré Amélie Oudéa-Castéra à propos des motifs qui l’ont conduit à inscrire ses enfants au Collège Stanislas et pas à l’école publique Littré de son quartier.

Là encore je suis dépassé par l’histoire : c’est plus fort que « il peut y avoir des vérités contradictoires, mais également vraies », plus fort que le chat de Schrodinger, mort et vivant à la fois, plus fort que l’histoire contrefactuelle, bien plus fort encore que les « faits alternatifs ». C’est un élargissement quantique du « en même temps » macronien : les choses peuvent être vraies et fausses, « en même temps ».

Exit donc le critère de vérité énoncé par Marc Bloch, ces « méchants faits (qui) détruisent les belles théories », … ou les plus beaux mensonges.

Paris, Croulebarbe, le 18 janvier 2023.

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